BONJOUR MES AMI(E)S... Il faut croire que l'angoisse existentielle des années de notre jeunesse n'était pas aussi dense que celle qui oppresse les jeunes d'aujourd'hui. Dans notre fougue anarchiste nous n'étions pas concentrés sur la métaphysique et nos repères s'ils étaient barbus avaient pour noms Bakounine, Marx, Castro, Guevara ou... Démis Roussos... et nous ne nous identifions pas aux tas de muscles yankees ou aux rédempteurs wahabites... nos modèles, révolution oblige, étaient plutôt ces hommes qui symbolisaient chacun à sa manière la lutte contre "l'impérialisme" et ses facettes... de l'Oncle Ho à Steve Biko; d'Angela Davis à Ulrike Meinhoff, d'Allende à Amilcar Cabral... et dans notre idéalisme ensoleillé que ne venaient parasiter aucune théologie ni idéologie précises, nous recherchions dans le cours de l'Histoire de quoi meubler nos folles espérances en un monde libéré du capital et de son matérialisme pour être livré aux rêves d'égalité, de fraternité et de liberté... les vraies... pas celles qui servaient de devise à l'un de ses représentants... Nous aimions Luther King, nous aimions Gandhi et nous remontions jusqu'à Sacco et Vanzetti en passant par Baader et Carlos... et si nous admirions Jane Fonda pour sa ténacité contre la guerre au Vietnam, nous vibrions tous aux airs que chantait Joan Baez...
En souvenir de cette période et en hommage à cette dame qui fête aujourd'hui ses 73 ans, je nous offre cette chanson...
En souvenir de cette période et en hommage à cette dame qui fête aujourd'hui ses 73 ans, je nous offre cette chanson...
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