Nous sommes le 31 mars et le spectacle continue... d'abord
sur la scène où les candidats et leurs représentants mettent les bouchées
doubles et promettent n'importe quoi pour convaincre les électeurs de les
plébisciter...ensuite sur tout plateau improvisé où n'importe qui dit n'importe
quoi...
Bencherif, sheriff de Djelfa qui séquestra de valeureux
cadavres dans ses caves et qui devra rendre compte ici bas un jour ou l'autre,
même à titre posthume, avant de rendre compte dans l'au delà oublie sa bosse
pour montrer celle des autres...
Il met dans un sacré embarras un Benflis qui n'a que faire
de son soutien et qui aurait dû le lui dire car s'il peut lui rapporter
quelques centaines de voix affidées; l'homme de Djelfa, lui en aliénera des
milliers...
C'est vrai qu'il faut ratisser large pour se faire élire,
mais nos candidats doivent se rendre compte que certains des principes dont ils
se réclament devant le Bon Dieu et Ses hommes sont antinomiques avec certains
personnages pour ne pas dire "énergumènes" et en l'occurrence, il
faut vraiment creuser loin pour trouver la moindre concordance entre un
Benflis, délicat représentant d'une classe d'Algériens qui savent dire ce
qu'ils ne peuvent faire et Bencherif, brutal prototype d'une caste de
prédateurs qui assimilent le pays à un marché à bestiaux et les citoyens à des
moutons ...
Ces gens là doivent être interdits d'usage de la parole
parce qu'ils sont incapables de tenir un discours structuré et de suivre la
moindre logique... grosses gueules imbues de leurs personnes, ils croient
toujours qu'ils possèdent l'aura surfaite qu'ils se sont construite dans les
luttes de clans qu'ils ont menées sur le corps meurtri de ce pauvre pays... Ne
connaissant ni retenue ni devoir de réserve, ils n'hésitent pas à piétiner de
leurs grosses pattes les convenances en croyant faire preuve de courage quand
ils ne font preuve que d'outrages...
Monsieur Benflis aurait gagné à s'en démarquer et à
promettre, pour le repos de Amirouche et Si El Haouès, d'ouvrir le dossier de
leurs dépouilles séquestrées, au lieu de requérir en sa permanence le soutien
de ce geôlier des cadavres...
Dans leur volonté de détruire à tout prix Bouteflika, ses
pourfendeurs ne comprennent pas qu'ils ne font que lui tisser le tapis
d'honneur vers sa 4eme 3ouhda. Sans être partisan de cet homme qui aurait dû se
résigner de lui-même à abdiquer dès la survenance de son attaque, il faut
reconnaître que ses adversaires n'ont, à ce jour, produit que clichés et ragots
à son encontre, ce qui s'apparente beaucoup plus à des manifestations de
jalousie maladive ou d'animosité gratuite contre sa personne que d'une volonté
de sauvetage du pays...
C'est vrai que l'arrogance de cet homme ne lui attire aucune
sympathie mais à force de mobiliser les figures clés de l'antipathie populaire
pour le défenestrer, on risque de pousser le peuple à le faire revenir par la
grande porte, pas seulement sur une chaise roulante mais sur une civière s'il
le faut !
M'étant libéré de ce besoin de dire ce que j'avais à dire,
je vous rappelle que ce jour est réservé à la pervenche et qu'il connut en 1685
la naissance de Jean-Sébastien Bach, compositeur allemand et le décès en 1703
de Johann Christoph Bach... la naissance aussi en 1732 de Franz Joseph Haydn...
pour vous dire qu'il y'a mieux à voir et écouter que ces remugles de
l'histoire...
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