BONJOUR
Sellal n'a toujours pas démissionné malgré la tempête d'indignations générée par ses propos... Il aurait dû le faire.... Ayant épuisé leurs griefs au sujet de l'état de santé du président-candidat, ayant oublié l'insulte de Benyounès qui visait tout le monde et personne, les manipulateurs de foules focalisent maintenant sur la bourde de ce mauvais plaisantin qui, d'une simple petite phrase a détruit irrémédiablement une sympathie populaire irréfutable qu'il avait réussi à se forger par sa ténacité jamais démentie depuis sa première responsabilité publique...
Comme quoi nul ne sait où, quand, comment et de qui il recevra le coup fatal.
La politique est très vilaine... peu d'entre les indignés de la plume ou du verbe sont réellement solidaires du peuple Chaoui mais tous la stimulent et l' enfourchent pour, non pas détruire Sellal mais plutôt celui qu'il représente...
C'est ce qu'on appelle une manipulation et quand la manipulation touche une ethnie, sa gravité est décuplée et devrait inciter ceux qui en font usage à revoir leur stratégie si c'est le devenir du pays qui les intéresse et non sa dislocation, car, dans tous les cas, même les plus défavorables, Bouteflika partira et son règne finira comme il a commencé durant sa 4e 3ouhda, 5e ou 6eme et les plaies réelles ou présumées de son règne se cicatriseront mais les différences ethno-religieuses elles, ne se résorbent plus quand on les ouvre sans précaution...
Mais qui donc pourra encore appeler à la retenue et à la sagesse quand tout le monde se retrouve pris dans l'engrenage de cette surenchère suicidaire qui risque, si on n'y prend pas garde, après les lynchages médiatiques de déborder sur des lynchages physiques incontrôlables, comme l'augure Ghardaia...
L'Histoire regorge de ces folies humaines qui naissent d'un rien puis se nourrissent de leur propre verve jusqu'à devenir incontrôlables...et les Chaouis qu'on singularise aujourd'hui pour les besoins de toutes les causes, sauf la leur, s'ils en ont, comprennent certainement que l'amour que leur vouent les défenseurs faussement scandalisés de leur honneur, trop ferme pour être ébranlé par une boutade, ne leur veulent pas autant de bien qu'ils veulent en réalité de mal à ceux qui leur ont donné un alibi providentiel pour leur briser l'échine...
Dans ce tumulte assourdissant des casseroles qu'on attache au paletot de Sellal, une dame habituellement prolixe reste énigmatiquement silencieuse... La hase trotskiste n'a certainement pas encore déterminé de quelle puissance étrangère nous vient ce complot...
Le 18 mars 1921 c'est à Kronstadt que l'armée rouge mit fin au complot des marins qui refusaient la mainmise bolchévique sur les soviets... le massacre fit 900 morts parmi eux et 8000 ne durent leur salut qu'en fuyant vers la Finlande. L'ordre de mater la révolte fut donné par Trotski qui voulait couper court à une subversion qu'il pensait ourdie par l'extérieur, comme de bien entendu...
Et c'est aussi pour couper court à la révolte des gueux que le 18 mars 1922, l'autorité britannique condamne le Mahatma Gandhi à six ans de prison pour désobéissance civile mais finit par le relâcher après deux ans... .
C'est enfin pour couper mais tout autre chose que Guillaume Massiquot déposa le 18 mars 1921 son brevet pour le massicot qui permet jusqu'à aujourd'hui de découper les portrait des candidats aux présidentielles qui vont polluer nos murs dans quelques jours...
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