17
FEVRIER
BONOUR
VOUS AUTRES…
Nous
sommes le 17 février… qu’importe l’heure qu’il est.
Le temps
est au beau fixe et le sirocco nous a ramené plein de sable pour nous voiler
notre soleil comme pour montrer que quand on veut faire l’été en plein hiver,
c’est surtout sur lui qu’il faut compter…
Le 17
février fut chaud si on en juge par ses éphémérides…
Déjà en
1600 c’est le sieur Giordano Bruno qui se brûla les ailes et le reste. Ce
religieux devenu philosophe et qui avait osé se « coperniciser » mais
surtout qui avait, suprême hérésie, déclaré publiquement que le prophète Jésus
n’était pas un dieu mais un simple mortel et qui s’était fait partisan de
l’apocatastase qui veut que satan soit absout de son refus de se plier aux
ordres de Son Créateur, fut brûlé vif afin qu’il connaisse les tourments de
l’enfer avant d’y être enfourné…
En 1982,
ce sont les habitants de Hama en Syrie qui goûtèrent au feu des armes de Assad
père. Le carnage fit – dit-on – au moins 1000 morts, ce qui permit à ce pays de
vivre en paix jusqu’à la fin du siècle et 10 autres années dans le nouveau
siècle avant que le printemps infernal concocté aux arabes n’y installe l’hiver
de la guerre…
Mais il
n’y a pas que la guerre qui tue !... en 1993, il y’eut autant de morts
qu’à Hama quand le ferry « Neptune » fit naufrage alors qu’il
transportait entre 800 et 2000 passagers… et en 2001 c’est l’East Sea avec à
son bord 908 clandestins kurdes qui s’échoua sur la plage de St Raphaël où le
monde découvrit l’horreur dans ce qu’avaient subi les pauvres hères qui
croyaient fuir l’enfer et qui se sont retrouvés devant sa porte…
Il y’eut
toutefois des dates où on constata une toute autre chaleur, à l’instar de ce 17
février 1932 où le négus proclama l’abolition de l’esclavage tout en se
permettant lui-même de traiter son peuple en ghachi soumis à toutes ses
volontés…
Il y’eut
aussi, le 17 février 1968 au Mozambique, cet évènement peu médiatisé où l’on
vit pour la première fois un prêtre prêcher dans une mosquée… l’histoire ne dit
pas s’il y était rentré chaussé ou nu-pieds…
Il y’eut
enfin, en ce mémorable 17 février 1989, un rassemblement en chiens de faïence
de leaders maghrébins aujourd’hui tous disparus qui résolurent d’enfanter
simultanément d’un mort-né : l’UMA… un mort né dont leurs successeurs,
prêts à se mordre, fêtent quand même chaque année l’anniversaire mais sans
photos à l’appui, comme s’il fut l’œuvre de quelques fantômes…
Le 17
février fut aussi un jour faste pour la découverte scientifique ; ainsi,
en 1897, c’est Rudolf Diesel qui testa son moteur avec succès. Quelques années
avant, en 1878, c’est Thomas Edison qui fit breveter son phonographe à cylindre
et en 1939, Ferdinand Porsche présente la Volkswagen (voiture du peuple) qui à
la même date en 1972 fait sortir sa 15 007 034e voiture,
battant ainsi le record détenu jusqu’alors par la Ford Tin Lizzly …
C’est
aussi un 17 février qui vit l’homme battre la machine quand Kasparov tint en
échec Deep Blue d’IBM aux échecs en 1996… répondant ainsi en faveur de l’homme
à la question de savoir à qui appartient l’avenir avec l’avènement de
l’intelligence artificielle, 36 ans après que Henri Alleg ait publié « La
Question », livre témoignage de l’absurdité de ces hommes qui exécutent
les pires atrocités envers d’autres hommes sans se poser de questions… comme le
fit le sinistre Maurice Papon qui mourut dans l’indignité le 17 février 2007,
date anniversaire de la naissance d’un monsieur digne d’honneur et que j’ai
particulièrement aimé lire dans un grand livre intitulé « le Cheval
d’Orgueil »… il s’agit, vous l’avez deviné, de Pierre Jakez Hiélias, né en
1914 et qui vous ferait chanter la
Marseillaise en Breton et vous ferais aimer le tonnerre de Brest même si vous
êtes viscéralement anti-bonnêts rouges…
Ce jour
vit aussi le décès de Molière en 1673, de Hervé Bazin en 1996 et du digne
Géronimo, chef apache en 1909 après que les Yankees eurent détruit en lui la
volonté de vivre en tuant hommes et bisons et en parquant le reste de son
peuple dans des réserves alors qu’ils avaient tout l’espace pour donner libre
cours à leurs chevauchées…
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