Moi, à
franchement parler, je n’en veux pas aux oligarques de mon pays, et je n’aime
pas trop en parler…
Je sais mon
influence négligeable sur le cours des choses et celui du dinar et de
l’économie en général et même si je devais leur en vouloir pour ce qu’ils me
font subir sur les routes où ils prennent plaisir à bricoler ou dans les
super-marchés où ils me rackettent sans vergogne, je sais que je pourrais tout
au plus leur couper les oreilles !... à lire avec l’ineffable dérision de notre
« darja » : « n’gatta3ell’houm wedhnihoum »…
Mais si ça
ne me dit pas de les fustiger, je n’irais pas tout de même les encenser comme
l’a fait un sympathique journaliste dans son tweet en venant défendre un pauvre
riche oligarque devant un sournois pouvoir assassin des volontés de bien faire
de ces canassons et harridelles qui font nos dignes "chevaliers
d’industrie"…
Ce
sympathique journaliste trouve que ce pouvoir est un mauvais élève qui n’a rien
compris à la crise pour s’attaquer en ces périodes de vaches maigres à un si
gros créateur de richesses et pourvoyeur d’emplois dont vous devinez facilement
l'identité...
L’homme
qu’on n’a pas fini de présenter comme un défenseur de la liberté d’expression
pour avoir voulu faire le Murdoch car il n’a rien d’un Pillitzer est
aujourd’hui présenté comme victime du « système » alors qu’il en fut un des
principaux « actionnaires »…
Ce que ne
divulguera pas le sympathique journaliste et que ne divulguera certainement
aucun journaliste pour la simple raison qu’aucun audit fiable ne le définira,
c’est le coût d’un emploi, soutiré au trésor public, chez ce « chevalier
d’industrie »…
Car si ce
coût était divulgué, on se rendrait compte que chaque emploi crée aura fait
perdre à ce pauvre pays à la dérive, de quoi en créer au moins 20 autres…
Il serait
juste, dans cette légitime recherche de rationalité économique, que le scandale
du coût du kilomètre d’autoroute serve d’exemple et qu’on aille fouiner un peu
pour voir ce qui se passe ou s'est passé, loin de ces infrastructures de base
car elles semblent constituer un arbre de délits mineurs cachant une forêt de
délits majeurs si on doit comparer les souris qu’on en sort, avec les éléphants
qui barrissent allègrement dans les jungles encore inexplorées des autres
secteurs…
Ceci dit,
que ceux qui seraient tentés de prendre le bâton pour me faire regurgiter mon
petit coup de gueule m'évitent ce supplice en se disant que ma goult walou...
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