jeudi 14 juillet 2016

MURDOCH ET PULLITZER

Moi, à franchement parler, je n’en veux pas aux oligarques de mon pays, et je n’aime pas trop en parler…

Je sais mon influence négligeable sur le cours des choses et celui du dinar et de l’économie en général et même si je devais leur en vouloir pour ce qu’ils me font subir sur les routes où ils prennent plaisir à bricoler ou dans les super-marchés où ils me rackettent sans vergogne, je sais que je pourrais tout au plus leur couper les oreilles !... à lire avec l’ineffable dérision de notre « darja » : « n’gatta3ell’houm wedhnihoum »…

Mais si ça ne me dit pas de les fustiger, je n’irais pas tout de même les encenser comme l’a fait un sympathique journaliste dans son tweet en venant défendre un pauvre riche oligarque devant un sournois pouvoir assassin des volontés de bien faire de ces canassons et harridelles qui font nos dignes "chevaliers d’industrie"…

Ce sympathique journaliste trouve que ce pouvoir est un mauvais élève qui n’a rien compris à la crise pour s’attaquer en ces périodes de vaches maigres à un si gros créateur de richesses et pourvoyeur d’emplois dont vous devinez facilement l'identité...

L’homme qu’on n’a pas fini de présenter comme un défenseur de la liberté d’expression pour avoir voulu faire le Murdoch car il n’a rien d’un Pillitzer est aujourd’hui présenté comme victime du « système » alors qu’il en fut un des principaux « actionnaires »…

Ce que ne divulguera pas le sympathique journaliste et que ne divulguera certainement aucun journaliste pour la simple raison qu’aucun audit fiable ne le définira, c’est le coût d’un emploi, soutiré au trésor public, chez ce « chevalier d’industrie »…

Car si ce coût était divulgué, on se rendrait compte que chaque emploi crée aura fait perdre à ce pauvre pays à la dérive, de quoi en créer au moins 20 autres…

Il serait juste, dans cette légitime recherche de rationalité économique, que le scandale du coût du kilomètre d’autoroute serve d’exemple et qu’on aille fouiner un peu pour voir ce qui se passe ou s'est passé, loin de ces infrastructures de base car elles semblent constituer un arbre de délits mineurs cachant une forêt de délits majeurs si on doit comparer les souris qu’on en sort, avec les éléphants qui barrissent allègrement dans les jungles encore inexplorées des autres secteurs…


Ceci dit, que ceux qui seraient tentés de prendre le bâton pour me faire regurgiter mon petit coup de gueule m'évitent ce supplice en se disant que ma goult walou...

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