dimanche 9 août 2015

DOUTE ET ACHARNEMENT



L'homme est malléable et la facilité avec laquelle on peut le modeler est inversement proportionnelle avec la force de son caractère et sa personnalité.
Je reste persuadé que ceux qui font une fixation maladive sur quelque chose éprouvent de grosses frustrations pour cette chose... je m'explique par cet exemple: ceux qui se croient plus malins que tous les croyants et qui n'arrêtent pas de chercher les défauts de la cuirasse de l'Islam sont en réalité subjugués par cette religion et cherchent subconsciemment à être convaincus que le défaut qu'ils ont découvert n'en est pas un...
Vous les verrez insister sur des détails infimes qui confortent leurs doutes alors qu'ils oublient les évidences criardes qui doivent normalement renforcer leurs convictions...
Mais dès que vous leur apportez la preuve que leurs hypothèses sont fausses et que leurs conclusions ne peuvent être justes, ils fuient le problème posé pour susciter un autre problème, toujours à la quête de cette preuve qui leur permettra de ne plus être torturés par leur conflit de conscience...
Il en est de la religion comme de la politique, de l'histoire, de l'identité, de la culture, de la langue...
J'ai appris pour ma part que les plus virulents défenseurs d'une idée sont toujours les derniers à l'avoir adoptée ou ceux qui ont le plus de doute sur sa véracité ou son opportunité... ainsi les plus violents et les plus cruels des prosélytes de l'indécente religion des apparences que nous subissons depuis 1/4 de siècle sont toujours ses plus récentes recrues; et les plus virulents défenseurs d'une langue, qu'elle soit prétendue vernaculaire ou faussement véhiculaire sont ceux qui savent que les plus forts doutes planent sur leurs origines et/ou sur la légitimité de leur revendication...
Vérifiez cela auprès de vos parents, amis et voisins et vous verrez que c'est une vérité quasi absolue...
Regardez comment les gens de conviction bien ancrée vivent sereinement leur croyance et leurs idées et tolèrent celles des autres et comment ceux qui sont torturés par leurs doutes vivent perturbés et intolérants envers les autres, peut-être plus parce qu'ils ressemblent à cette image qu'ils ont d'eux mêmes et qu'ils ne veulent pas voir, que parce qu'ils leur sont différents...
Et si vous considérez que j'ai trop parlé pour ne rien dire, dirou belli ma goult walou...

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