lundi 14 avril 2014

15 AVRIL 2014: ECHANGE DE BON PROCEDES

BONSOIR...




Y'a un truc qui m'échappe... Benflis qui dit aux Walis d'avoir peur pour leurs enfants s'ils venaient à manipuler les voix des électeurs... Je ne sais pas, à franchement parler, si Benflis veut dire "maudissez Ibliss, car ça se retournera contre vos enfants" au nom du bon mot de chez nous qui dit: "ya33amlouha el waldine ou toukhroudj fi edherriya" (ce sont les parents qui fautent et c'est leur progéniture qui casque)... ou s'il veut dire qu'il formera des commandos pour s'en prendre à leurs enfants... 

C'est la deuxième version que Bouteflika aurait comprise et c'est ce "terrorisme potentiel" de Abou Benflis qu'il aurait dénoncé à l'Ambassadeur d'Espagne qui doit se tamponner éperdument l'orbite gauche du sort que doivent subir les enfants des walis bourreurs d'urnes...

Ce qui intrigue aussi c'est cette faculté qu'on donne brusquement au président sortant de faire ces lectures machiavéliques, lui qu'on disait cliniquement out... Ca donne un peu raison à Amara Benyounes qui affirmait que le Président avait bien la tête sur les épaules et qu'il en usait plus que lui, mais ça, Amara n'avait pas besoin de le dire...

Faut donc qu'on nous dise !... Le Président est-il totalement out comme  se plait à le répéter ceux qui s'y opposent ou est-il encore capable de manoeuvrer comme il sait si bien le faire ?... 

Il reste à souligner que cette élection  très originale nous aura démontré la pertinence de cette citation biblique qui dit qu'il faut tourner sept fois la langue avant de parler, afin de prendre le temps de bien réfléchir à ce qu'on va proférer... Sellal ne semble pas l'avoir compris car après la création de son pauvre pluriel de "fakakir" puis la citation d'un proverbe sur les Chaouis qu'il est semble t'il, le seul à connaître et l'usage du "nanak !" sans à propos, il a encore récidivé en appelant hier à "bourrer son grand-père" (3amroul'ha djedd'ha !) sans dire ce qu'il visait, ce  que d'aucuns pourraient interpréter comme une incitation au bourrage de l'urne... Benyounès n'a pas eu l'occasion de trop parler car il fut chahuté sur toutes les places où il a osé prendre un micro et la seule fois où il eut à s'exprimer, "il lui a tué son grand-père" (guetellelh'a djeddh'a) en insultant les pères de tous ceux qui ne sont pas avec le petit-père de la Nation dont il s'est fait le chantre...

Les partisans de Benflis ont usé à satiété de satire et d'ironie sur ces paroles en l'air...

Il était tout à fait  noooooormal que le Président sortant se saisisse au vol du conseil-avertissement de leur gourou aux Walis pour le lire en forme de menace terroriste... A la guerre comme à la guerre !...

Et si Bouteflika s'est adressé directement à l'Ambassadeur d'Espagne et donc à l'Occident, c'est certainement parce qu'il sait qu'en mettant l'administration en garde contre la fraude, Benflis s'adressait lui aussi, indirectement à ce même Occident...

Il y'a plus  de vingt ans Saoud, le planton de notre mairie disait de son air malicieux aux gens qui prenaient pour argent comptant ses paroles: "quand je parle de Palestro, c'est en réalité Bouira que je vise !"

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