jeudi 19 juin 2014

SACRE DILEMME...


J'ai vu l'image de Mezrag face à Ouyahia... l'homme a été invité à la présidence pour formuler sa façon de voir notre prochaine constitution...

Allons nous maintenir l'urne comme moyen de choisir à qui confier le soin de nous représenter ou de nous diriger ou lui préférer la moubaya3a sous le grand palmier de la mosquée... Allons nous nous référer au droit universel ou au droit coranique et si c'est le cas, quelle école choisir ?... comment voter nos lois ? en approuvant sans réserve les édits de notre Emir ou en votant au pied levé pour faire semblant d'avoir été consultés...

Je devine comme vous que la discussion a dû être très riche et passionnante...

Je ne sais pas si les deux hommes ont abordé un sujet d'importance: celui de la formule consacrée qu'on place en entête des jugements et décisions prononcés par nos augustes tribunaux et encore plus augustes cours de justice...

Tout le monde sait qu"ailleurs où sévit encore la monarchie on rend justice; "au nom du Roi" et que là où les rois ont été décapités on le fait; "au nom de la République"... ou plus simplement "au nom de la Loi"...

Ici chez nous, on essaie toujours de faire la différence et c'est au nom de la foule (el ghachi) qu'on prononce des sentences dans lesquelles la canaille n'a rien à cirer: "au nom du peuple Algérien"...

Nchallah bark Ouyahia n'aura pas l'idée de solliciter l'avis de son invité sur cette question... Passe pour des jugements à l'emporte pièce qu'on prononce au nom du roi, de la république, de la loi ou du peuple mais les prononcer au nom d'Allah comme on le fait au moment d'égorger, alors qu'on sait toute l'injustice, les passe-droits, l'inanité et la cruauté de la plupart de ces jugements rendus en réalité au nom de Plutus c'est à mon sens la pire des hérésies...
Et, comme de bien entendu; ma goult walou !

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